Des ponts par Dessus le Mur
Laissez moi vous présentez Handalah. Personnage culte ici, Handalah est né
le 5 juin 1967, sa mère s'appelle "Nakba" la catastrophe de 1948
arrivée aux palestiniens. Sa petite soeur s'appelle Naqsa à savoir la
catastrophe de 1967. Handalah est un petit garçon qui a arrêté de grandir à
l'âge de 10 ans et ne continuera de grandir que lorsqu'il retournera en
Palestine. On rencontre Handalah partout en Palestine. Il n'est jamais
représenté de face, il est dessiné les mains jointes derrière le dos, pieds
nus, et ne se retournera que lorsque le peuple palestinien aura un Etat.
Handalah symbolise la tragédie de tout un peuple en particulier celle des
réfugiés.
Handalah veut dire amertume mais constitue aussi le nom d’un abrisseau très amer et très résistant qui pousse dans le désert.
Son dessinateur Naji Al Ali a du quitté en 1948 son village, il avait alors 10 ans. Il est forcé de s’exiler avec sa famille au Liban où il vivra dans un camp de réfugiés. Il est mort assasinné à Londre en 1987. Il dit a propos de son personnage Handala: "Son nom est Handalah et il a promis au gens qu’il sera toujours fidèle à lui-même. Je l’ai dessiné comme un enfant qui n’est pas joli ; ses cheveux sont ceux de l’hérisson qui utilise ses épines comme une arme. Handalah n’est pas un enfant dodu, heureux, détendu ou dorloté. Il est en haillons et va pieds nus comme les enfants des camps de réfugiés. Même s’il est rude, il sent l’ambre. Il tourne le dos à son public et son regard est tourné vers la Palestine. Il a les mains jointes derrière son dos pour symboliser le rejet des solutions porteuses de l’idéologie américaine."
Handalah veut dire amertume mais constitue aussi le nom d’un abrisseau très amer et très résistant qui pousse dans le désert.
Son dessinateur Naji Al Ali a du quitté en 1948 son village, il avait alors 10 ans. Il est forcé de s’exiler avec sa famille au Liban où il vivra dans un camp de réfugiés. Il est mort assasinné à Londre en 1987. Il dit a propos de son personnage Handala: "Son nom est Handalah et il a promis au gens qu’il sera toujours fidèle à lui-même. Je l’ai dessiné comme un enfant qui n’est pas joli ; ses cheveux sont ceux de l’hérisson qui utilise ses épines comme une arme. Handalah n’est pas un enfant dodu, heureux, détendu ou dorloté. Il est en haillons et va pieds nus comme les enfants des camps de réfugiés. Même s’il est rude, il sent l’ambre. Il tourne le dos à son public et son regard est tourné vers la Palestine. Il a les mains jointes derrière son dos pour symboliser le rejet des solutions porteuses de l’idéologie américaine."
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Handalah |
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