Jour 15 : Dimanche 6 janvier Activités dans le camp de réfugiés d’Askar près de Naplouse, Ramallah et Nabi Saleh

DES PONTS PAR DESSUS LE MUR

Dimanche, direction le camp de réfugié d’Askar près de Naplouse pour une activité peinture dans une garderie d’Askar. Les enfants âge de 3 à 6 ans sont justes adorables, ils ne comprennent pas tout ce que je dis avec mon arabe bancale mais sont très attentifs et sont des artistes en herbe qui me dédiasse leurs œuvres. Le sourire des enfants me rend heureuse et constitue un véritable souffle d’air dans l’ambiance des territoires occupés.

 

Ramallah

 

Checkpoint partiel à la sortie de Naplouse

L’après-midi, direction Ramallah pour visiter la tombe de Yasser Arafat, de son nom Abou. Sur la route en direction de Ramallah un poste de sécurité à la sortie de Naplouse. 

 

Par ailleurs, autre point que j’avais déjà évoqué la séparation des routes selon les couleurs des plaques. En pleine Cisjordanie, en territoires occupés, des routes sont exclusivement réservées aux plaques jaunes (plaques israéliennes). Il s’agit de routes menant à des colonies en Cisjordanie.

"Véhicules palestiniens, tourner à droite seulement" : l’autre voie à gauche étant destinée de manière exclusives aux véhicules israéliens

Yasser Arafat incontournable leader de la Palestine qui a consacré l’ensemble de son existence à la cause palestinienne. Il se maria assez tard affirmant qu’il était déjà marié à la cause palestinienne. Mort en 2004 en France, des soupçons subsistent sur la cause de sa mort, à ce titre en novembre dernier la tombe d’Arafat a été ouverte pour des prélèvements. Les causes exactes de sa mort restent à ce jour une zone d’ombre avec des soupçons sur un éventuel empoisonnement.

 

 

Sur place, un des gardes fait savoir que les trois drapeaux palestiniens qui flottent près de la tombe symbolisent les trois jours d’agonie du leader palestinien.

Nabi Saleh  

Vue de la colonie Halamish depuis l'entrée du village

 

Ensuite, expédition à Nabi Salih, un village situé près de Ramallah pour faire découvir ce village à S. et N. deux françaises. Ce village proteste chaque vendredi contre la spoliation des terres par la colonie voisine Halamish. (cf récit concernant la marche hebdomadaire du vendredi à Nabi Saleh). La colonie est très proche du village à quelques mètres. (cf article du Jour 6vendredi 26 décembre )

 

Par ailleurs, la maison à l’entrée de ce village de 500 personnes environ arbore des guirlandes de boules de gaz lacrymogènes, et autres projectiles utilisés par l’armée israélienne pour protéger la colonie Halamish. Les membres de cette famille ont perdu il y a un an leur fils Moustapha.

Mostafa Tamimi décédé il y a un an suite à une blessure par un projectile émis par les soldats israéliens lors de la marche hebdomadaire du vendredi.