jeudi 24 janvier 2013

Jour 7 : Samedi 29 décembre Activités à l’orphelinat de filles de Naplouse et dans le Comité Local du camp de réfugié de Balata

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DES PONTS PAR DESSUS LE MUR


Noor de Project Hope me passe un coup de fil pour me demander si je suis d’accord pour passer voir les filles à l’orphelinat de Naplouse. Project Hope agit en effet également comme coordinateur à Naplouse et dans la région en envoyant des internationaux dans les structures locales selon le besoin de celles-ci.  A mon arrivée, j’avais informé Noor que je pouvais faire des activités avec les enfants en plus des cours de français. 

Quelques bricoles que j'ai pu apporté avec moi


Confection de Scoubidou à l'orphelinat de filles Naplouse

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En ce moment, c’est la période des examens pour les étudiants et les élèves. Ainsi, Noor souhaite que je passe 1 heure aujourd’hui avec les filles de l’orphelinat en leur faisant une activité. Aussitôt dit, aussitôt prête, Hind une palestinienne de 25 ans qui parle français m’accompagnera aujourd’hui dans l’orphelinat  de Naplouse puis à Balata.
Arrivée à l’orphelinat, à peine entre t-on qu’on nous saute dessus Hind et moi, visiblement notre venue a été annoncée. Nous nous installons autour d’une table et je leur explique ce que nous allons faire, à savoir des scoubidous.
J’ai sous estimé la difficulté de la tâche en étant persuadée qu’elles allaient savoir ce que c’était, ce qui n’est en l’occurrence pas le cas. La tâche s’annonce plus compliquée que prévu, je remonte donc dans mon enfance pour leur apprendre la méthode. Pour commencer il faut choisir deux fils de couleurs, les jeunes filles se jettent sur le rouge et le vert. Vous l’aurez saisi, les couleurs principales du drapeau de la Palestine. Après quelques essais, elles parviennent à réaliser les scoubidous. D’autres se montrent créatrices en faisant des colliers, des bracelets toujours aux couleurs de la Palestine.

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Les filles m’ont tellement monopolisé que je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec la responsable de l’orphelinat pour en savoir plus sur l’orphelinat. Les filles viennent de Naplouse et des villages aux alentours de Naplouse, elles vivent dans l’orphelinat en internat. Le temps est passée tellement vite avec ces jeunes filles dynamiques que Hind et moi-même n’avons pas vu le temps passé. Nous devons partir car nous devons nous rendre dans le camp de Balata. Rendez-vous est pris dans une semaine, je reviendrais les voir samedi prochain.

Direction le camp de réfugié de Balata qui se trouve près de Naplouse. J’ai souvent entendu parlé de camps de réfugié mais je n’y ai jamais mis les pieds. Dans le taxi qui nous y emmène, je pose des questions à Hind qui sent un peu mon anxiété. Sa seule réponse sera « Tu verras on est bientôt arrivés » A vrai dire, j’’ai toujours imaginé un camps de réfugiés comme un camps avec des tentes ou des pré-fabriqués.  En arrivant, il n’en est rien, les bâtiments sont faits de ciment. La promiscuité des bâtiments est frappante. Par ailleurs, un peu partout, des structures de l’UNWRA (agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens : United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugee) sont présents.

Nous arrivons dans le Comité Local, en attendant que les enfants s’installent, Hind et moi discutons avec une des responsables, je souhaite en savoir plus sur le camp de Balata. J’apprends donc par une des responsable du comité local de Balata que le camp a été « construit » en 1950 après la Nakba de 1948, la Catastrophe, et regroupent essentiellement des familles habitant les villes de Jaffa, Al Led et Al Ramleh et les villages avoisinant Jaffa. Aujourd’hui, Jaffa se trouve près de Tel Aviv et fait partie du territoire israélien. Elle me résume la situation par « but today israelians live in palestinian’s place ».


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Les enfants âgés entre 4 et 7 ans s’installent dans la salle. Au programme, confection d’un cadre papier. Encore une fois, le rouge et le vert sont les couleurs le plus prisées parmi les feuilles pour la confection des cadres.


Comité local du camp de Balata






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